Open Road
Open Road est à l’origine un duo folk acoustique lillois né en 1993 de la rencontre de François Borne et Jef Aérosol. S’ensuivent de nombreux concerts et plusieurs disques jusqu’en 2000.
Chacun suit alors sa route, d’où un long stand-by pour Open Road qui renait en 2017 et devient un groupe à part entière grâce à la batterie de French Béhar et à la basse de Kelu Abstract, remplacé depuis par Fred Candeille.
Un EP sort en 2021, transition entre le folk des débuts et une nouvelle orientation plus électrique.
Aujourd’hui, Open Road est un rock band à part entière aux compositions puissantes.
Deux singles sont sortis en 2024 à destination des plateformes de streaming et des réseaux sociaux.
En mai 2025, Open Road a enregistré au studio LaFabric (Roubaix) un nouvel album qui devrait voir le jour début 2026.
Un single extrait de l’album est prévu pour l’automne 2025.
Discographie :
Crossways – K7 demo 8 titres, 1994
Lagadjar – EP CD 4 titres, 1995
Morrigan’s Dream - album CD 14 titres, 1996
Peregrinations – album CD 13 titres, 1999
A Thousand Tomorrows – EP CD 4 titres, 2021
Dead End – single, 2024
No Sun – single, 2024
Streaming et réseaux sociaux :
https://linktr.ee/OpenRoad_musicband
Vidéos YouTube :
https://www.youtube.com/@openroad_musicband
OPEN ROAD :
Jef Aérosol (guitare, choeurs)
Si l’on connaît davantage Jef Aerosol en tant que peintre pochoiriste et street artist, il a cependant toujours été également musicien. Son premier groupe (folk) date de sa jeunesse nantaise, dans les années 70. Plus tard, on le retrouve dans les rangs des Windcatchers (rock), de Miscellany (folk), de Broken Arrows (rock) ou de Distant Shores (trad irlandais)… Il poursuit aussi ses activités musicales personnelles comme en atteste son double album solo sorti récemment.
François Borne (chant, guitare)
Dans les années 80, le lillois François Borne fonde The Lucy’s Dream (new wave), puis intègre Buzz (electro pop) et Flesh Opera (electro punk). Par la suite, il sévit en solo en guitare/voix dans un style plutôt folk/songwriting, puis devient bassiste de Sister Friction (heavy punk funk). Entre 2005 et 2011, il est comédien au sein de la compagnie de théâtre Actes Inédits. Il joue aujourd’hui avec le trio Ultranova (post new wave) et poursuit ses projets personnels : acoustique sous son nom et electropop sous le pseudo Warp Music Community dont le premier album est sorti il y a peu.
French Béhar (batterie)
Dans les années 80 et 90 French Béhar tient la batterie de plusieurs groupes lillois : Dudes, Windcatchers, Miscellany, Broken Arrows, Choice, Hitchers, Babyz Brainz, Guts… Plus tard, il fonde Good Evening Mister Waldheim (noisy pop rock ) puis intègre Sore (metal).
En parallèle, French Béhar met en pratique son goût pour le graphisme et crée SUBBUB, entreprise de merchandising.
Dans les années 2000 il est batteur de The Remède et Blondasse avant de retrouver ses amis de longue date Open Road qu’il rejoint en 2017.
Fred Candeille (basse)
Fred Candeille possède, lui aussi, plusieurs casquettes : musicien, ingénieur du son, enseignant, sound designer…
Il a joué avec de nombreux musiciens en France et à l’étranger et a mis au service de multiples projets ses talents de compositeur, d’arrangeur, de réalisateur et de directeur artistique, notamment au sein de la société de production Izao.
Depuis 2010, il est à la tête de son propre studio d’enregistrement : La Fabric (Roubaix).
Contact :
francoisborne@gmail.com
beharfrancois@gmail.com
jefaerosol@gmail.com
​
La première période :
​
En 1994, le lillois François BORNE et le nantais d’origine Jef «Aérosol» PERROY décident de mettre en commun leurs passions pour les musiques acoustiques, les atmosphères intimistes, et une certaine idée du «songwriting».
Leurs expériences antérieures respectives vont du folk au rock en passant par la case pop ! A la confluence de ces influences, le duo a su se forger un style très personnel, s’écartant progressivement de l’empreinte celtique qui marquait très nettement ses débuts (comme en attestent les deux premiers disques «LAGADJAR» et «MORRIGAN’S DREAM», enregistrés par Marc Bernard au Studio Gorgone, à Lille, pour Goto Productions). En effet, ce sont des compositions originales qui constituent la totalité de «PEREGRINATIONS», troisième CD d’OPEN ROAD qui lorgne autant vers New-york et San Francisco que Dublin ou Lagadjar…
Imprégnés de culture anglo-saxonne et nourris de l’héritage des grands songwriters britanniques et américains, Jef et François écrivent et chantent en anglais. Et s’il faut citer des noms, disons que les disques de Donovan, Dylan, Bert Jansch, John Renbourn, Nick Drake, Mike Scott, Marc Bolan, Incredible String Band ou Jackson C. Frank font de fréquents séjours sur leurs platines …
Le nom du duo vient d’un album de Donovan, sorti en 1970, qui figure dans la liste des « disques de chevet » de Jef et François. Ci-dessous, le mot écrit par Donovan sur l’exemplaire d’Open Road de Jef :
Avant tout guitaristes-chanteurs, les membres d’OPEN ROAD n’en sont pas moins multi-instrumentistes et utilisent également mandole, bouzouki, dulcimer, basse, harmonica, bodhran etc… Leurs amis musiciens les ont souvent rejoints sur scène ou en studio (aux percussions, uillean pipes, flûte traversière, violoncelle, violon et chœurs…)
Entre 1994 et 1999, le duo a donné de nombreux concerts. Parmi eux, certains resteront dans les mémoires:
-
Au Bateau-Feu (Dunkerque) à l’affiche du festival « Zap Irlande » en compagnie de De Dannan, Cran, Anuna…
-
Aux Arcades (Fâches-Thumesnil) avec Johan Asherton et Vera Clouzot.
-
Sur la péniche 6/8 (Paris) pour la sortie de la compilation «Songwriter»
-
Avec Tonynara aux Quatre Ecluses (Dunkerque)
-
En ouverture des Levellers à l’Aéronef (Lille), à deux reprises.
Mais le concert qui fit date dans la carrière d’OPEN ROAD fut sans conteste celui où, en tête d’affiche à l’Aéronef de Lille en janvier 1997, le duo rassembla plus de cinq cents aficionados enthousiastes…
En 1996, Johan Asherton sollicite Open Road pour une compilation de songwriters français et anglo-saxons (Scott Appel, Stéphane Dambry, Christoph J., Andy White, Pina Kollars, Joan Asherton, Open Road, Leonardo, Doug Hoekstra) qui sort chez XIII Bis Records sous le titre « SONGWRITER, a contemporary collection ».
A nouveau, Johan sollicite Jef et François pour figurer sur l’un des titres de son album « Tristero’s Empire » qui sort en 2002 (La Cave Production)
C’est à Bruxelles que le duo part enregistrer son second album, au WormStudio de Raquel et Rudy, du groupe Orion. Michel Van Achter est aux manettes et François et Jef s’entourent d’invités qui apportent quelques touches délicates aux chansons assez épurées sélectionnées pour le CD (Sandy Simmons, Vincent Leutreau, JB Hoste, Olivier Borne, Xavier Laune…)
Mais, en 1999, peu après la sortie de ce disque, François et Jef décident sereinement de mettre un terme à l’expérience OPEN ROAD afin de mieux se consacrer à leurs autres projets…
Ils se retrouveront 17 ans plus tard pour ouvrir une novelle page de l'histoire d'Open Road !
​
lien vers le premier website d'Open Road : http://jef.perroy.free.fr/openroad_story.htm
​
EXTRAITS de PRESSE :
​
La grande affaire de MORRIGAN’S DREAM, (…) c’est le songwriting d’aristocrates aux champs de François Borne et Jef Perroy. Ces deux alchimistes décavés passent leur vie à courir la forêt, en jabot et haut-de-forme nobiliaires, à traquer une pop pastorale et élégante (…) qui marie la soie et l’humus, la dentelle et la fougère….( Les Inrockuptibles, décembre 96)
Loin du bruit des machines, deux guitares majestueuses,(…), et un répertoire qui oscille entre morceaux traditionnels et compositions personnelles… (Télérama, septembre 96)
A la croisée des chemins folk, pop, et de tradition celtique, un duo multi-instrumentaliste intéressant, aux antipodes de tout dogmatisme culturel. (Guitare & Claviers, novembre 96)
OPEN ROAD est un duo lillois aux compositions ombragées et touchantes, son premier album (MORRIGAN’S DREAM) vient tout juste de pointer le bout de son nez… (Best, décembre 96)
Des compos empreintes de magie…,( …), MORRIGAN’S DREAM, si la vie est honnête, devrait séduire bien au-delà du cercle des initiés. (Presto, octobre 96)
MORRIGAN’S DREAM est un véritable travail de professionnels, superbement présenté et enregistré dans les studios lillois GORGONE.(…) C’est une magnifique introduction à l’univers mélancolique et poétique de ce groupe subtil, entre les Waterboys et Led Zeppelin, période « Gallow’s Pole », un véritable bain de jouvence.. (La Voix du Nord, août 96)
La musique acoustique proposée par les deux compères touche au-delà des genres.(…) La technique, l’inventivité, l’émotion en plus, çà ne rate jamais: leurs concerts font mouche. Et l’album qu’OPEN ROAD vient de sortir, MORRIGAN’S DREAM, a quelques beaux jours devant lui… (Nord Eclair, juillet 96)
Both musicians have an enviable command of both their equipment and material, and their claims of allegiance to the Incredible String Band, Nick Drake, Pearls Before Swine, Steeleye Span and Trees are for once not far off the mark…. (Ptolemaic Terrascope, England, 96)
Jef Aerosol and François Borne skilfully mix tender songs with celtic roots, and a strong feel for one Donovan Leitch. (…) OPEN ROAD have just released their first album « MORRIGAN’S DREAM », a happy/bittersweet collection of touching songs.
(Johan Asherton, livret de « Songwriter »,96)
OPEN ROAD est l’un des groupes les plus originaux de la région, et leurs concerts sont des claques dont on se souvient !…
(Feuille de Ch’rock, décembre 96)
OPEN ROAD excelle dans un répertoire évoquant la musique traditionnelle irlandaise, le folklore celte et quelques grands noms des seventies (Donovan, Fairport Convention, ou encore Pentangle). Sans trahir cet héritage, les douze compositions de MORRIGAN’S DREAM évitent néanmoins le piège de la copie conforme. Recommandé. (Sortir, juillet 96)
On trouve dans « SONGWRITER » certains des meilleurs artisans du cru (…), comme les lillois d’OPEN ROAD dont le fâcheux anonymat ne devrait plus durer vu la qualité de leurs compositions respectives… (Magic, janvier 97)
On a déjà dit tout le bien que l’on pense d’OPEN ROAD (…) qui, depuis quelques mois, nous balladent au gré de leur « MORRIGAN’S DREAM » avec une aisance déconcertante.(…) A l’Aéronef, le duo a montré qu’à l’évidence il faut désormais faire avec un public à compter par centaines. (…) Un peu magique, comme toujours, cette nouvelle rencontre avec OPEN ROAD. Concert au naturel et émouvante simplicité… (Nord-Eclair, janvier 97)
Two guys from Lille wearing Mike Scott caps and frilly-fronted shirts. Jigs and ditties about banshees, the sun, magpies and the Giants’Causeway… (Folk Roots, G.B., mai 97)
Chansons intemporelles en anglais, (…), chaleur, arrangements soignés et mélodies solides sont au menu de ce duo…
(Le Canard Folk, Belg., avril 97)
Cette entité bicéphale est à ranger dans la trop rare catégorie des français qui s’approprient avec talent une certaine idée du folk-rock et de la musique celtique (…), il en découle des ambiances au charme unique… (Best, août 97)